Non, mais, attendez, je cauchemarde… oser appeler un attentat : « low-cost » !!!

C’est vrai, l’appellation est lamentable. C’est, à la fois, résumer ce type d’attaque à une notion marketing de « produit » qui ne coûte pas cher – en tout cas financièrement – donc, accessible à beaucoup et, ainsi, pousser au crime facile des minables ou des paumés en recherche existentielle, vis à vis de leur entourage, de la Société ou dans l’espoir d’un coup médiatique. C’est surtout, totalement ignorer le respect dû aux victimes. Et ce sentiment devient insurmontable, tant il est douloureux de penser à ces enfants, ces femmes ces hommes qui ont perdu la vie ou qui se battent pour en retrouver une, au plus près de la normalité. Ce monde est fou. Certains se foutent de tout et, d’abord, de la vie de chacun, ce qui n’est pas rien ! 

Mais, quoi faire ?

Je suis perplexe sur le « continuer, comme si de rien n’était ! », lancé par beaucoup, sous le coup de l’émotion, après un événement de ce type. D’un autre côté, c’est ce que l’initiateur de ce système d’attentat attend. Daesh veut que plus personne dans les Démocraties occidentales, comme dans d’autres Pays, sur d’autres continents, puisse, ne serait-ce que songer à vivre normalement, sans souci particulier, dans n’importe quel lieu public, que ce soit la rue, le métro ou autre environnement. Alors, se blinder psychologiquement comme on peut le faire lorsqu’on vous annonce qu’il va falloir vous battre contre ce que certains appellent encore la « longue  maladie ». Se dire que l’attentat est le cancer inventé par l’homme, qui peut vous tomber dessus et qu’il faut le savoir, parfois même dans des endroits où on s’y attend le moins. On sait qu’il existe. Ne pas en faire une obsession, mais regarder ce sujet en face. Un bon état psychologique pourra entraîner une bonne condition physique qui pourrait – il faut en être convaincu – permettre de se sortir d’un piège ignominieux. 

Je vous trouve, encore une fois, bien optimiste, Jefékoa !

Sans doute, mais c’est tout de même plus porteur que le pessimisme…

C’est un comportement, mes amis. Façon comme une autre de se considérer en se donnant l’envie de se prendre en main.

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