A lire ou relire : Partie 1 : Où est LA solution

Si je résume votre intention, cher Jefékoa, vous souhaitez traiter le sujet des Fichés S, dits 14, autrement que par le tout carcéral quelqu’il soit ou, à l’opposé, le suivi plus ou moins serré. C’est bien cela ?

Plutôt bien résumé, Gipeurien. En fait, je suis de ceux qui pensent que notre Armée, outre ses missions d’intervention actuelles et son déploiement de surveillance sur le territoire national, peut répondre, au moins en partie, à la question posée : quel système pour empêcher ces gens de nuire et comment les réintégrer dans le giron national ? Du moins, en ce qui concerne les français. Pour les étrangers, il y aura lieu de régler le problème au niveau européen, ce qui, vous en conviendrez, ne va pas être simple. Je suis persuadé qu’en recréant un Service Militaire, je dis bien Militaire et non National, on peut aboutir à remettre de l’ordre dans les esprits, les comportements, le fonctionnement de notre unité sociétale. 

Pourquoi Militaire. Quelle différence avec National ?

Le terme Militaire porte certaines valeurs de droiture, d’obéissance, de rigueur, de volonté, de courage, de service, de don de sa personne etc. Le National, à mes yeux est moins dans la rigueur, peut-être parce que l’on a vu, surtout sur sa fin, un laisser aller et laisser faire, sans doute pas dans sa conception, mais dans son application. Aussi le terme doit-il être un exemple pour son contenu.

Dans la formation, l’exécution, par l’encadrement ?

Oui, dans l’esprit, également. Tenez, prenez le Service des années 60… pardon les Sixties !!! Post Algérie, bien entendu. On ne vous demandait pas votre avis pour savoir où vous vouliez aller faire votre Service, même si certains passe droits existaient, ça a toujours été. Mais la règle était celle-là. Et je peux vous dire que pour certains, la rigolade n’était pas le plat principal… Trois mois de classe, sans rentrer chez soi, des journées de sport, entraînement avec exercices de terrain, marche commando, piste du risque, combat, apprentissage des armes, de la reconnaissance en milieu naturel, de jour, de nuit, formation en cours, bref, une formation physique, intellectuelle, une approche humaine qui ne serait peut-être pas inutile, aujourd’hui. Le tout avec un encadrement strict, mais compréhensif, le plus souvent. Sans oublier, bien naturellement, le rappel au quotidien du salut du drapeau, du respect de la Nation, de l’amour de la Patrie.

Mais comment adapter ces notions, certes utiles, aux temps actuels ?

Service Miltaire de six mois, de dix-huit, pour les plus durs, répartis dans des Régiments très spécifiques qui amènent leurs personnels, au travers de missions formatives, dans les lieux les plus incroyables comme la forêt guyanaise, les terres les plus inhospitalières qui soient, les terrains les plus arides que l’on puisse trouver ou dans des zones de montagne ou de sites marins, des plus acrobatiques. 

Quelques coups de pied au cul qui vous mettent ou remettent quelqu’un dans le bon sens !

On peut le dire de cette façon. Vous savez, je ne vais pas me faire que des amis, mais ce qu’a su faire Daesh avec méthode, nous pouvons le faire, je pense, au sein de nos Armées, en mettant en place l’antidote et ramener ainsi les gens à un point qui s’appelle l’amour de la Patrie. Et ça n’a rien d’une inspiration politique trop bien connue pour son langage populiste. C’est la réflexion d’un citoyen. 

En tout cas, il serait intéressant de creuser le sujet et de voir l’organisation.

On y reviendra

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