2015, le 13 novembre, le soir, match de foot au Stade de France, concert au Bataclan, animation habituelle aux abords…

Mais attendez, le match de foot le 13 novembre 2025, l’Uefa, vous croyez qu’ils l’ont fait exprès ?

Je ne sais pas. Mais, ça n’est pas au Stade de France, c’est au Parc des Princes…

Tout de même, je trouve ça un peu moyen et même franchement moyen !

Pas faux ! Les organisateurs, plutôt à côté de leurs pompes, ces messieurs-dames ! Je ne sais pas, un truc me gêne, aussi. Alors, d’accord, les positivistes diront que c’est la meilleure preuve de vie donnée, que d’organiser un copier/coller, quand les négativistes penseront que c’est tendre l’autre joue…

Oui. Perso, depuis la diffusion du témoignage Les Vivants, à la Tv – je dis “témoignage” parce que ce n’est pas une série et c’est plus qu’un documentaire – je tente de me projeter dans cet univers qu’est le leur, ceux qui ont été victimes du massacre, qui vivent avec, certains qui ne savent toujours pas comment tourner la page et ceux…

Et celles !

Et celles, c’est évident, qui l’ont tournée, rapidement ou pas, moins ou plus difficilement. Ces derniers temps plus encore, je me dis souvent que je me suis peut-être, momentanément ou plus longuement, trouvé “À côté” de l’un, de l’une d’entre ces victimes. Et je ne l’ai pas vue…

Qui ne demandent rien, rien d’autre sans doute que la tranquillité. Tout en – j’imagine, je ne peux qu’imaginer – souhaitant qu’on les devine. Ce que je veux dire, c’est qu’encore maintenant, dix ans après, pour ces gens, c‘est hier et ils veulent le dire, peut-être…

La Prévention ?

Aider les autres à, sinon se préparer, du moins être éclairé. Au cas où…

Responsable ?

Oui, responsable, de soi, pour ses proches en particulier. Il ne s’agit pas de créer la psychose, mais de réveiller les consciences ou, plus délicat encore, les maintenir éveillées.

C’est plutôt ça l’idée il me semble. Réveiller les consciences, de tels événements le font. Par contre, ne pas baisser la garde, c’est une autre histoire !

Vous me faites penser à ce que l’on nous a souvent dit des deux après grandes guerres. Les soldats, les prisonniers libérés : à leur retour, ils ne parlaient pas, jusqu’aux moments, à leur moment, nombre d’entre eux et elles, a compris qu’il fallait parler, témoigner. Ces personnes savent et peuvent dire : “plus jamais”. Elles sont les seules à savoir non seulement, ce qu’elles ont traversé, mais ce qu’elles vivent, après.

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