Ils sont inconscients ou quoi ? Ils sont dans le déni ou, sciemment ne veulent-ils pas voir la réalité en face ?
De quoi et de qui parlez-vous, Jefékoa ?
Mais, c’est vrai ça, vous êtes remonté comme un coucou !
Depuis trois semaines je ne décolère pas. Je ne voulais pas en parler, tant le sujet est plus que sensible, or, je suis sidéré. Depuis des années maintenant vous et moi, sur ce site, nous dénonçons le manque réel et cruel de prise de conscience en France, de ce que représente et de ce qu’est la réalité du Risque Majeur, dans son expression globale. Sous la gouverne du fondateur et développeur du site, Bernard Sautet, nous insistons régulièrement sur le principe de Prévention, dont on doit maintenant impérativement tenir compte. C’est à l’observation de ce délaissement, qu’il ya peu, nous avons évoqué le thème de la Guerre, comme étant LE Risque Majeur extrême. Quand j’assiste au lynchage politico-médiatique du chef d’État Major de nos armées, sitôt après qu’il ait exposé une situation de fait devant un parterre d’élus, je suffoque devant tant d’inconséquence. Que faisait-il ? Un constat : il évoquait la potentialité d’une guerre en Europe et en tirait, non pas des conclusions, mais en exposait des conséquences possibles, jusqu’à la plus insoutenable…
Je veux bien comprendre votre désarroi, mais admettez tout de même qu’il n’a pas été fin diplomate non plus. Annoncer tout de go, aux gens, que les familles doivent se faire à l’idée que, dans trois ans, leurs enfants vont mourir au combat…
Non Gipeurien, ne jouez pas leur jeu ! Qu’a-t-il dit, en vérité ? Que notre pays devait être prêt à « accepter de perdre ses enfants ». Avouez tout de même qu’il y a une différence certaine entre ce que vous rapportez – et que de nombreux acteurs et commentateurs ont aussitôt relevé et que vous avez trop bien écoutés – et ce qu’a précisément dit le Général…
Vous pouvez peut-être reconnaître et, c’est ce qui est exprimé par beaucoup, que ce Général des généraux a peut-être eu le ton comme la manière quelque peu trop, je vais dire militaire, pour évoquer une idée avec laquelle chacune-chacun doivent malheureusement, difficile de le dire ainsi : “se familiariser”…
Et pourtant, c’est de cela dont il est question !
Eh oui, en tout cas, nous nous devons toutes et tous, de calmement, sérieusement l’apprivoiser. Il s’agira de le faire d’autant plus que la guerre montrée du doigt, pourra très bien ne pas être. Si la France et l’Europe montrent, au plus juste qu’elles sont au moins aussi fortes que l’ennemi potentiel et, au plus haut, qu’elles sont plus puissantes, il ne se passera rien de tel. Nous verrons alors, que la dissuasion, montrée de fait, le 14 novembre dernier, par le Chef d’État Major…
Et par son prédécesseur…
Aura été la bonne façon “de dire” le Risque énoncé. Mais, au cas où, il faudra collectivement et individuellement savoir être prêts, prêts à combattre effectivement pour certains de nos enfants, prêts à les soutenir, à accompagner leurs familles, à cimenter les intentions et les actes pour les autres, nous aurons été plus que bienheureux d’avoir été prévenus en temps. Le Risque Majeur suprême aura été dénoncé et dit en amont.
Il est vrai, qu’au vu de cette lecture, les réactifs que vous notifiez, doivent être invités à réfléchir à leur prise de position, le soir même et au lendemain des propos tenus par le Général…
Je préfère ne rien ajouter. Une seule réaction toutefois : du nombre de ces gens qui depuis quarante cinq ans, s’est positionné à tous niveaux du Pouvoir, que percevons-nous ? Au final, une grande majorité d’entre eux n’a pas “osé”, étant pourtant aux affaires. Aujourd’hui, les autres, je parle des décideurs actuels, paraissent avoir pris la mesure de la possible menace, celle que nous évoquons. Aussi ont-ils l’attitude de Prévention attendue. C’est plutôt rassurant !
Ça l’est d’autant plus que, ces jours-ci, aussi bien dans les interviews des 20 h, que dans des émissions de chaînes d’info continue, des intervenants militaires, géopolitiques, historiens et autres spécialistes, n’ont pas du tout tourné autour du pot. Ce qu’ils ont dit force à la réflexion…
