Elle existe. Elle exige, mais elle inquiète et rassure à la fois. Du coup, difficile de l’accepter, donc de la comprendre dans son entièreté. Donc elle est croqueuse d’implication. Donc elle dérange. Donc difficile de l’aimer.

Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

Pour moi, elle n’est pas ce qu’en dit l’IA. L’IA dit “La culture du risque majeur correspond à l’ensemble des connaissances, comportements et réflexes que les citoyens doivent acquérir pour comprendre les risques naturels et technologiques, adopter les bons comportements et réduire leur vulnérabilité. En France, elle est considérée comme un pilier de la prévention des catastrophes”. Bon d’accord, mais ça ne fait pas avancer quoique ce soit. C’est comme leur définition…

On peut en discuter, mais…

Non, pas mais. Sa définition, c’est ça : “La Culture du Risque vise à transformer la population de spectatrice à actrice de sa propre sécurité. Elle concerne aussi bien les risques naturels (inondations, séismes, tempêtes, feux de forêt, mouvements de terrain) que technologiques (usines Seveso, nucléaire, transports de matières dangereuses)”. Ah, vous êtes bien avancé avec ça ! vous croyez que les gens vont en savoir plus sur le Risque, avec des explications comme celles-là ?

C’est vrai, on ne peut pas dire que l’IA entre dans le coeur du sujet. Mais, elle le situe bien. Et pour cause sans vouloir se vanter, avec en particulier, la notion de “spectatrice à actrice”, elle ne fait que reprendre le concept même de risquemajeur.com qui, sous la houlette de Bernard Sautet, estime et est convaincu que l’individu a l’obligation de se prendre en main.

D’où la mise en avant de la Prévention ! Reprenez notre définition de la Culture du Risque et vous verrez que le sujet est sérieusement cerné ! Attendez, je vais vous la lire. Voilà, j’y suis : “C’est la fusion des savoirs, menant à la révélation, la connaissance, l’accompagnement, la mémoire, du Risque Majeur. Elle l’investit, par la découverte de ses fondamentaux, la surveillance active de ses pouvoirs de nuisance, l’anticipation de ses possibles manifestations. La Culture du Risque s’appuie aussi sur la communication, pour sensibiliser chaque individu à la prise de conscience, la prévention et l’efficience de sa propre responsabilisation”. Avec une telle précision, là, au moins il y a du contenu. Les mots parlent. Ne me dîtes pas qu’on est à côté de la plaque !

Au contraire, tout y est. D’où, notre certitude, selon laquelle, une définition maintenant maîtrisée… 

Révélée ici même, le 20 décembre 2023. Que depuis pratiquement, deux ans. C’est court ! 

C’est vrai, c’est court, mais c’est un chemin de réflexion et d’action, indispensable pour amener le maximum de nos concitoyens, à la prise en compte personnelle qu’elles et ils doivent réserver à la Prévention. Nous mêmes devons persister dans la transmission du message : faire de la Prévention, le passage obligé du combat – c’est plus qu’une lutte, c’est un combat – contre le Risque Majeur…

Vous voulez dire qu’il faut aimer la Culture du Risque ! Et que, pour l’aimer, il faut l’explorer, la connaître, la comprendre, l’adopter…

Suivre le mode d’emploi !

Vous dîtes bien, nous le rappelions à l’instant : “Nous mêmes devons persister dans la transmission du message”…

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