On voit les catastrophes actuelles, celles des feux qui se succèdent. On voit les conséquences dramatiques. On voit la soudaineté de l’événement. On voit, je n’ose pas dire l’ignorance mais certainement une forme d’impréparation, non pas technique – que faire quand des flammes viennent s’en prendre à votre maison ? – mais, au moins pratique, morale, affective, celle qui vous bouscule et permet de trouver le comportement le moins mal adapté à la situation.
Difficile, très difficile d’émettre un avis, encore moins un jugement devant un tel constat. Il est certain que la préparation a son mot à dire. La réflexion, puis l’imagination, l’échange établi, la décision finale, ont leur mot à dire. Nous le répétons sans cesse : la Prévention, étudiée, pesée, appliquée, est sans aucune doute la façon la plus explicite d’aborder le Risque Majeur. D’abord pour son pouvoir de connaissance puis, de compréhension du sujet visé, le Risque. Ensuite, la réalité que l’on doit admettre, même si elle ne nous convient pas forcément, je veux parler de la connaissance de soi…
Non, mais, attendez : la connaissance et du Risque et de soi, n’est qu’une partie du problème. Ne risquons-nous pas, de voir le Risque Majeur sous un angle, celui de l’approche générale ou déformée par telle ou tel ou par une information biaisée ? Ne risquons-nous pas tout autant de mal nous estimer, par forme de timidité comme par excès de confiance.
Mais ce sont bien les raisons pour lesquelles il il faut s’y prendre le plus tôt possible, sur les deux aspects évoqués. Il ne faut se mentir sur rien !
Comment voulez-vous faire, c’est intenable comme position ?
La curiosité – encore elle, toujours elle – la patience, celle qui permettra les recherches, l’écoute, le recoupement d’infos, de faits, de réflexions. L’ouverture aux autres, à leur savoir-faire, à leur savoir être, à ce qu’ils sont, chacune, chacun à son niveau…
Donc, croire, avoir confiance, donner, recevoir…
Et, insister, tout en ne dépassant pas les limites de la politesse, bien entendu…