Vous savez pourquoi j’aime la Culture du Risque ?
Non, mais arrêtez Gipeurien, vous allez encore partir dans je ne sais quelle explication oiseuse…
Je l’aime parce qu’elle est vraie et tutélaire…
Ouah, rien que ça ?
HonSépa, réfléchissez. Si je peux me permettre…
Je vous écoute.
Je trouve cette réaction insincère et, je dirais, incongrue.
Je reconnais. Je respecte notre ami et ses positions, les vôtres aussi, vous le savez…
C’est fort son raisonnement, je vous assure ! La Culture du Risque est un guide et, en tant que tel, elle éclaire tout en protégeant. C’est elle, qui détient la vérité. C’est elle qui sait. Reprenons notre définition. On y parle de “fusion des savoirs”. C’est quoi, un tel contenu ? Ce ne sont pas des paroles pour faire bien ! La fusion des savoirs, ce sont les ingrédients de la composition de ce que la Culture du Risque enseigne, apporte, implique, dévoile, montre et démontre, sur le Risque. Et ce n’est pas rien ! Tout ça pour dire que Gipeurien a raison de dire qu’elle est vraie et tutélaire. Elle ne trompe pas et, en terme de promesse, elle considère…
Elle considère quoi ? Ça ne veut rien dire : “elle considère” tout seul…
Au contraire, ça veut dire beaucoup. Ça permet entre autres, d’ouvrir une réflexion : elle considère la personne, ce qui signifie qu’elle la reconnait en tant que tel, donc la respecte, l’accompagne. Elle considère un lieu, une chose donc elle observe, fait découvrir, explique. Elle considère une situation, donc elle estime, trace une voie ou une autre. Elle va ainsi, apporter de la connaissance, livrer des arguments, permettre à la pensée de s’impliquer, elle va ouvrir le débat, inciter à l’action, gérer l’action. Vous voyez à quoi je fais allusion…
Au Risque Majeur, c’est évident. C’est effectivement une source dans laquelle on va plonger pour savoir faire…
Et savoir être, surtout. Déterminer notre comportement par rapport aux autres globalement, par rapport au Risque, plus précisément.
Reste à savoir comment…
On en reparle ?