Il y a peu, nous avons dit que la Culture du Risque était une conscience…

Oui, et il y a moins peu, du coup, nous avons parlé de son opposé en abordant le sujet de l’inconscience de certains, face aux propos tenus par le Chef d’État Major de nos Armées, à propos d’une guerre à évoquer, à considérer..

Et non à venir, comme certains aiment à le faire croire…

Tout cela pour dire, que le général Fabien Mandon, fait ici appel à la Culture du Risque !

Absolument, et sans doute est-il dans son rôle, puisque sur ce sujet pour le moins épineux, plus que délicat, il évoque et s’appuie sur ses savoirs et ceux des équipes, personnels des armées et civils qui l’entourent en matière de guerre…

Risque Majeur extrême.

Si on veut bien l’entendre, que fait-il d’autre, sinon révéler des faits, constat de l’existant, lui-même ouvrant sur des projections qui peuvent être examinées, en tant que pistes à suivre, plans à établir, recoupements à faire, observations à retenir, déductions à tirer ? Au final, ces éléments retenus mis bout à bout et gérés de façon particulière ou connue, permettront d’apporter une réponse, d’abord  plus ou moins large, qui, à un moment sera appelée à devenir un engagement à prendre. 

Pour constituer une guerre active, il faut deux blocs qui s’opposent, puis se rapprochent imperceptiblement et de plus en plus ostensiblement, avant de le faire, fermement. Face à face permanent, à facettes successives et progressives…

Oui, mais il y a une évolution, une montée en puissance. Chaque camp avance, en direction de l’autre jusqu’à ce que la séparation se comble. Jusqu’au combat…

Ou non, la certitude n’étant pas toujours de mise. 

Optimisme, dérisoire à un moment donné. À ce stade, l’engagement est en grande partie acquis, avant d’être définitif. Ce sont les armes qui se mettent à parler, plus les hommes !

Pourquoi revenir sur ce sujet, si difficile à admettre ?

Il est essentiel parce que complet dans son contenu de Culture du Risque. Il montre sa nécessité, son objectivité et démontre sa présence nécessaire. Cet exemple met en avant les différents savoirs exigés par une Culture du Risque accomplie. Les ingrédients y sont : révélation, connaissance, accompagnement, mémoire, découverte des fondamentaux, surveillance active des pouvoirs de nuisance, anticipation des possibles manifestations du Risque Majeur …

Et communication vers l’individu…

La totale !

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