Chacun à sa place…
Ou chacun a sa place…
Vous êtes toujours en train de vous titiller, tous les deux ! Alors, qu’en fait, l’un comme l’autre, vous dîtes la même chose : chacune et chacun, dans ce bas monde, ont une place à tenir devant le Risque Majeur.
Pouvez-vous m’expliquer, en quoi, le patron, l’ouvrier, l’étudiant ou autre, doivent s’impliquer au même titre dans cette histoire ? En quoi, l’ouvrier et la tech…
Qu’est-ce qu’il vous arrive, ce n’est pas une question de classe sociale Gipeurien, on évoque l’humain, Madame et Monsieur Tout le Monde : on parle d’êtres humains. Qu’ils soient le grand chef, les petits chefs, “les petits, les obscurs, les sans-grades” comme les appelle Rostand, tout un chacun a une charge à assumer, face au Risque Majeur. Elle est bien sûr différente de l’un à l’autre, mais complémentaire. C’est une cordée…
Je reste tout de même perplexe sur cette notion, non pas “de cordée” que je préfère à chaîne, mais sur le fait même qu’elle puisse réellement exister. Je prends un exemple assez courant : vous avez la Réalisation d’un Risque. Imaginons l’inondation. L’événement passé, la colère, l’abattement, la souffrance restent et, à un moment, les prises de parole fusent. Et on entend alors de tout côté : “Ma maison, faut tout refaire, on m’avait pas dit que c’était inondable, quand je me suis installé, là” et un peu plus loin “Nous à la Mairie, on a été prévenus très tard !” et à côté “Non, en Préfecture on a aussitôt lancé les alertes !” Bon, c’est simpliste ce que je dis, mais la cordée, où est-elle ?
Hon-Sépa, elle se forme. Lentement je vous l’accorde, mais elle est en formation. Et la lenteur s’explique par une simple raison : c’est qu’actuellement, elle suit l’évolution de la Prise de Conscience du phénomène Risque Majeur, qui elle-même, est bien aidée, malheureusement, non pas par la multiplication car, il n’y a pas forcément multiplication, mais par la puissance des Réalisations de Risques naturels, depuis quelques temps ! Ce qui fait que la ligne de front des opposants au Risque, se comble au fur et à mesure de l’arrivée des gens qui la composent. Et ce, suite à l’entrée dans les esprits, de la thèse selon laquelle le dérèglement climatique est maintenant bien présent et qu’il le prouve, puisqu’il a effectivement commencé son travail de sape…
Quand je pense qu’on en est qu’au début…
Vous vous rendez-compte, les générations futures : non seulement, elles vont hériter d’une dette à n’en plus finir et, en plus, maintenant, il y a le climat !
Pour l’une comme pour l’autre, ça reste une question de temps…