Qui dit risque pense ou dit cause : il y a risque de … à cause de …

Définissons ce que sont, dans notre esprit, les significations des termes forts d’une situation à risques, tels qu’énoncés, ici :

Provenance humaine : c’est l’insécurité issue de réalisations de toute sorte créées par l’homme.

Provenance naturelle : c’est l’insécurité issue de mouvements purement naturels.

Risque potentiel : c’est la certitude qu’un site puisse déclencher un événement de type dramatique si une veille n’est pas en place et si des mesures drastiques n’ont pas été prises en amont.

Risque concevable : c’est l’estimation selon laquelle un lieu se prête plus qu’un autre à subir un événement d’ordre dramatique lourd.

Risque aléatoire : c’est la possibilité qu’un lieu puisse être exceptionnellement touché par un événement (plutôt un cas d’ordre accidentel).

Risque : c’est « le danger » (Larousse). C’est « la mesure du danger » (parole d’expert). C’est « la rencontre entre l’homme et le danger » (étudiants en Risk Management).

Coup : c’est le coeur d’un événement insécuritaire.

Contrecoup : c’est la prolongation immédiate du coup.

Le coup et le contrecoup constituent la Réalisation du Risque.

Après-coup : c’est la prise de conscience et la prise en compte de chacune des conséquences du coup puis du contrecoup.

Prévenir : c’est la réflexion portée à un risque, la conception, la réalisation et la mise en activité de moyens susceptibles de l’éradiquer ou de minimiser son impact ou de donner des instructions en amont d’une alerte.

Accompagner : ce sont les mesures définies en amont et aussitôt mises en application pour aboutir au fait que le coup et le contrecoup soient réduits au maximum et – ou – vécus au moins mal.

Apaiser : c’est l’application des moyens mis en place pour atténuer la peine physique et – ou – morale, puis prendre en charge et réapprendre à vivre.

Risques naturels : ce sont les risques liés à un événement qui peut se déclencher de manière prioritairement naturelle.

Risques technologiques : ce sont les risques liés à un site de production dont le danger d’explosion, d’émanation de gaz, d’infiltration de produits toxiques est connu.

Risques accidentels : ce sont les risques liés à la multiplication et à la succession de petits faits qui s’additionnent pour former l’accident.

Risques volontaires : ce sont des actes délibérés de destruction locale ou massive, à vocation meurtrière.

Causes : ce sont les faits recensés et de tous ordres qui sont à l’origine du risque.

Nous avons vu qu’il y avait trois types de risque :

– potentiels
– concevables
– aléatoires.

Ces types de risques peuvent être relevés en tant que :

– naturels / technologiques / accidentels / volontaires.

Ils sont naturellement présents dans des zones géographiques qui deviennent de ce fait, plus « à Risque » pour l’homme que d’autres et prennent à chaque fois le nom du type de risque qui les touche. Ainsi, nous relevons :

– les zones à risque naturel

– les zones à risque technologique

– les zones à risque accidentel

– les zones à risque volontaire

Soyons précis : d’abord notre réflexion s’engage uniquement sur le Territoire Français. Ensuite, il ne s’agit pas, à notre niveau, d’établir une cartographie des zones dangereuses à des degrés divers. Nous tentons simplement de parvenir à être le plus exhaustif possible en répertoriant des profils de zones soumises aux risques.