zonesQuatre zones principales sont à retenir, d’autres restant en pointillés…

1. Zones à Risque technologique

Ce sont des lieux et leurs alentours, tels que :

– des usines conçues pour l’élaboration de produits dangereux : gaz, lubrifiants, pétroles, fabrications chimiques, traitements nucléaires, manipulation d’explosifs, stockage de matières à haut risque…

– des entrepôts fermés, isolés d’un site principal, réservés  à la réception de produits dangereux

– des sites découverts (non couverts), destinés à un stockage de produits dangereux

– des entreposages  de matériaux en souterrains

– des réserves militaires

2. Zones à Risque naturel

Ce sont les lieux reconnus pour un risque

– d’avalanche

– de glissement ou affaissement de terrain

– de chutes de rochers

– de tremblement de terre

– d’éveil d’un volcan (peu probable en Métropole – Auvergne observée)

– de couloir de coulée de boue

– de coup de vents violents

– de bord de mer (falaises, digues, « coup de tabac »…)

– d’inondation

– de sortie soudaine d’un courant d’eau de son lit

– d’orages violents

3. Zones à Risque accidentel

Il n’y a pas de zone à proprement parlé, exceptés sans doute, certains tracés de routes, tels que fortes pentes, virages serrés, passages à niveau situés en zone urbaine ou couloirs aériens en approche et en sortie d’aéroport. Sinon, toute zone géographique s’avère à risques. Précisément, tout lieu à fort taux de fréquentation est propice à l’accident majeur.

Ce que nous devons retenir, c’est que finalement il existe des zones à déplacement du risque qui sont liées aux seuls mouvements des moyens de circulation. D’où les risques de catastrophes aériennes – au-delà des aéroports – ferroviaires, routières (chocs sous tunnel, formation de carambolage, transports dits « dangereux ») mais, aussi, maritimes (pollution par le pétrole et autre dégazage)…

4. Zones à Risque volontaire

Nous ne pouvons pas non plus omettre ce risque monstrueux qu’est celui du terrorisme – le Risque volontaire – à prendre, pris, très sérieusement en compte de nos jours. Et il le faut. Tout doit être imaginé avec l’attentat – pour prévoir (à défaut de pouvoir totalement prévenir ?) – en notant d’autres événements tels que l’attaque organisée de commandos armés ou l’attaque chimique. Les gares, le métro, les aéroports, les monuments, les stades, les galeries marchandes… tout lieu qui attire, accueille, reçoit du monde : un mouvement de foule attendu, un couloir de grosse circulation essentiellement pédestre, une manifestation, une rencontre sportive, culturelle ou politique etc.

Mais doit-on évoquer le risque induit par le fonctionnement même de l’Univers et des mouvements provoqués par la matière dans l’espace ?