Ah, nous voici branchés foot. Mais, qu’est-ce que ça vient faire avec le Risque Majeur ?

Je me posais la question, tout en me disant – il y a plusieurs années maintenant – que deux événements étaient restés inscrits dans nos mémoires, à savoir les drames du Heysel et Furianii. Respectivement, le 29 mai 1985, au Stade du Heysel à Bruxelles, où il y a eu 39 morts et, le 5 mai 1992, au Stade Furiani de Bastia, où on a dénombré 18 dcd et plus de 2500 blessés. Deux exemples à l’opposé l’un de l’autre dans le déclenchement mais, au résultat identique dans les conséquences.

Comme quoi, la folie des hommes ou leur manque de rigueur, peuvent entraîner des drames…

Malheureusement, c’est trop souvent l’origine de la Réalisation du Risque. Vous retrouvez très régulièrement, au départ d’événements majeurs, la décision mauvaise ou d’incompétence, le manque de concentration à un instant T, la certitude due à l’arrogance absolue, la main tremblante ou trop ferme, de l’homme…

Ou tout simplement la stupidité !

Mais, pour revenir au foot, je me dis qu’aujourd’hui, on a élevé les supporters à un niveau tel, que l’on peut très vite finir par être submergé par leurs initiatives. De plus, le respect avec lequel ils sont considérés…

Oui, enfin, respect, il faut le dire vite. Pour moi, c’est plutôt les prendre dans le sens du poil. Il ne faut pas être dupe…

Appelez cela comme vous voulez, simplement ce qu’ils ont obtenu, leur permet de croire que tout leur est dû. Je rappelle au passage, qu’il y a encore peu d’années, nombre d’entre eux étaient interdits de stade. Prenez les excès lors d’un match retour du PSG, face à Dortmund l’an dernier. Avec le virus, la prise de risque autour du Parc des Princes, était maximum. Cette année, le cumul des délires – délires qui passent pour des actes normaux – autour de résultats de Champions League ou même, du championnat de Ligue 1, sitôt son vainqueur connu, sont d’une démesure proche de l’hystérie collective…

Et quand on pense que ça s’est joué à un point, lui-même obtenu pour un but d’écart, après trente huit journées de compétition…

Il est vrai que ces folies autour des stades, initiées à cause de la Covid, il ne faudrait pas qu’elles perdurent indéfiniment. Le danger de foule surexcitée peut très vite devenir drame ! 

Déjà, quand elle n’est pas surexcitée…

 

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