Vous avez déjà vu un ours blanc ou polaire ? De près, je veux dire, pas à la télé…

J’avoue ne pas avoir eu l’occasion d’en croiser, non. Et vous ?

Non, bien sûr, mais celui qui veut, doit se dépêcher maintenant, parce que sa disparition semble inéluctable…

Il est vrai que le changement climatique ne lui est pas favorable. La fonte des glaces en Arctique est un facteur de destruction de la race, de premier plan. Il risque de voir disparaitre au moins deux tiers de sa population, d’ici au milieu du siècle…

Pourquoi ? Parce que sa zone d’habitat se réduit un peu plus chaque année ?

Ce n’est pas tant sa zone d’habitat que son réservoir de chasse. On estime qu’aux environs de 2050, 40 % des glaces susceptibles de l’accueillir, auront disparu. Or, les ours blancs vivent de la chasse aux phoques essentiellement. Ils la pratiquent au printemps et au début de l’été…

Et pour survivre, ils leur faut avaler combien de ces charmantes bêtes chaque année ?

A minima, une cinquantaine !

C’est horrible votre précision…

C’est la loi de la nature. L’ours blanc ne connait pas de prédateur.

Si ce n’est la chasse…

Qui maintenant, tend à se réguler. Par contre, lui est le plus grand prédateur dans son espace. Donc il est relativement tranquille. En plus, je dirais qu’il a un équipement naturel hors norme à son service : la force, la patience, le comportement aisé sur glace et sous la glace. Les morses sur terre et les belugas en mer ne sont pas tranquilles non plus, avec lui… 

Cela étant, le souci pour lui également, ce sont la pollution chimique avec le mercure et de nombreux polluants organiques et le développement de nouvelles activités telles que la recherche pétrole/gaz, nouvellement engagée…

Décidément, partout et à chaque fois, on trouve l’homme…

Et cette fois, nous ne sommes plus dans une notion de loi de la nature !

 

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