L’environnement en fait voir à tout le monde…

Aussi bien aux individus qu’à la planète elle-même !

Vous avez raison : l’Homme marche sur la tête et la Terre a la tête dans le Co2 !

L’un comme l’autre sont dans une hystérie qui n’est pas feinte. Ça fait combien : cinquante ans, même bien avant, que les premières alertes sur la dénaturisation de nos lieux de vie, ont été lancées par nombre de personnages, à l’époque bien peu considérés, parce que plus ou moins crédibles ? Et, tout au long de ces années, pourtant, ils auront prévenu. Mais, aujourd’hui, quid de la prévention ?

Maintenant, la prévention s’appelle menace. Regardez où nous en sommes arrivés : des gens qui se collent littéralement aux murs après s’en être pris à des oeuvres d’art, d’autres qui s’attaquent à des chantiers de réserve d’eau sans compter ceux qui arpentent régulièrement les rues de nos grandes villes, pour protester, s’opposer, détruire, quand ce n’est pas s’en prendre à l’humain. Oh, je sais ce que vous allez me dire, que ce sont des mots d’ordre pour signifier qu’il faut se faire entendre, mieux qu’il faut attirer l’attention des gens, des politiques, des responsables de tout poil…

Bien évidemment ! Si chacun reste dans son coin, croyez-vous que les choses bougeront d’elles-mêmes ? Évidemment qu’il faut provoquer, hurler, bousculer. Évidemment, qu’il faut marquer les esprits par des actions fortes. Évidemment qu’il faut dénoncer l’apathie des décideurs et empêcher leurs défenseurs de se montrer et leurs bénéficiaires de s’en mettre plein les poches !

Vous n’en avez pas marre de ces extrémismes, de ces violences, de ces destructions permanentes ? À quoi mènent-elles ?

Si je peux me permettre, certes tout cela ne mène nulle part et, certainement pas à se parler, s’écouter, se comprendre. Je crois que de part et d’autre, il y a de la peur, tant ce qu’il se passe actuellement sur le plan climatique, prend des proportions inimaginables. Ce n’est pas la surdité des uns, les hurlements des autres qui vont faire avancer quoique ce soit. Et je ne parle pas du chantage qui n’aide en rien, à faire passer d’autres combats, qui n’ont naturellement pas à voir avec le changement climatique et la défense de l’environnement. Ils est vrai que les coups de gueule successifs, ne font pas avancer plus vite le renversement des mauvaises habitudes prises, il y a des lustres, maintenant. Depuis trop longtemps l’écologie politique s’est positionnée à côté de la plaque : qu’est-ce qu’un voile dans une piscine vient faire dans le combat d’un maire écolo ? En 2004, qu’est-que le mariage gay, avait besoin d’un maire écolo-provocateur pour tenter d’exister ? Qu’ils se consacrent à leur seule mission et non à monter des coups ! Où est la responsabilité politique verte, quand elle est déviée régulièrement vers d’autres visées que celle du combat initial de la défense de l’environnement. C’est en s’octroyant des missions autres, que les verts – ou rouges, je ne sais plus – se sont d’eux-mêmes condamnés à l’incompréhension de beaucoup d’entre nous. S’ils étaient sincères, ils ne se mêleraient pas de tout, pour au final, avancer sur rien. Cinquante ans de perdus, non seulement par les gouvernements, mais par eux, adeptes d’une social-écologie aux accents populistes.

La prise de conscience a besoin de silence, notre Société a besoin de calme. Chacune, chacun constatent que notre monde se dérègle. Aussi, chacune, chacun sont capables de voir, d’observer, d’entendre, de savoir qu’il faut se responsabiliser ensemble. Ras le bol des individualités détentrices de fausses vérités et de mauvaises attitudes. Ras le bol des coups d’éclats permanents !

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