Curieuse époque : un climat qui, aujourd’hui, fait tout péter, une guerre visible qui en cache une autre aux conséquences x + x et, des hommes, certains médusés, les autres, effarés, qui regardent les acteurs de ces tristes scenarii, se fourvoyer dans une destruction jusqu’à l’extrême, de notre “maison commune” comme le disait si bien, qui vous savez…

Oui, mais nous, nous ne regardons pas ailleurs et je trouve que vous tracez un portrait de l’humanité, bien sombre, mon cher Hon-Sépa…

Telle qu’elle est depuis toujours. Sauf qu’actuellement, le climat prend le pas sur la guerre. La nature sur l’humain. Parce que, ce monde, il a toujours bougé. La Terre, s’est formée au fil du temps, géographiquement, météorologiquement et maintenant, elle n’en finit pas de se casser, se briser, se fracturer, de se déformer pour pouvoir continuer de vivre, mais certainement autrement. Rien n’est fixé avec elle.

En fait, Jefékoa, vous nous dites que la Terre vit sa vie de Terre, que la nature qui lui appartient, évolue avec elle et que l’homme fait ce qu’il peut, d’autant qu’il se croit plus malin. Du moins était-ce le cas, jusqu’à présent. Mais quand on parle de l’homme, ce sont des hommes dont on parle, des humains. Et ça, ça change tout…

Parce qu’on sait très bien qu’aucun homme ne ressemble à un autre homme, que chaque homme étant unique, ce sont des individus qui sont “un” et ces “un” sont des singuliers qui fondent un pluriel qui rejoint un autre pluriel…

Ou l’évite…

Ayant une façon d’être, une façon de penser complémentaire…

Ou différente…

Ou différente. Et les pluriels se rejoignent alors, soit d’un côté, soit de l’autre, pour former des pluriels qui, à terme, vont constituer des groupes qui sont, font, pensent, en fonction de ce qu’ils ressentent…

Si je vous comprends bien, l’homme ne sera jamais d’accord avec lui-même : une partie de lui pense et agit rouge, quand l’autre pense et agit vert. Par exemple et c’est symptomatique : pendant un siècle et demi, petit à petit, il aura fini par déstabiliser le climat, à force de le déséquilibrer, alors qu’en même temps, une partie de lui-même aura combattu cette évolution du modernisme, en prévenant d’abord, en agissant ensuite. Parallèlement, il se sera battu contre lui-même – et il continue – en se faisant constamment la guerre ! Et au bout du compte, s’il n’y a pas de sursaut de sa part, il disparaitra, anéanti par le climat et par ses guerres…

Ouais ! L’homme et lui-même, même combat…

D’accord, mais lequel ?

Lequel quoi ?

Combat, évidemment ! Imaginez qu’il se décide pour de bon à détruire à petit feu…

Ou méga, comme en Gironde…

Toujours d’une rare finesse, Gipeurien !

Je vais le dire autrement : il me semble que nous assistons au début de quelque chose. Je vous l’accorde, c’est le début du début, mais j’ai tout de même l’impression qu’il engage un combat pour, enfin, viser à rétablir l’équilibre climatique. Sur ce plan, il commence à faire ce qu’il faut pour s’entendre lui et lui-même. Encore un effort, et vous allez voir, que timidement, modestement mais fermement, il va finir par s’entendre avec lui-même pour réduire puis, stopper ses combats intérieurs. Au bout du compte – nous ne le verrons pas, il ne faut pas exagérer – mais, à terme, il peut parfaitement réussir, le calme revenu, à vivre en paix, sur sa planète, tranquillou !

Heu, oui, moi je veux bien. Encore faut-il qu’il le fasse avant que le soleil ne s’éteigne à tout jamais, et la Terre avec lui !

Si c’est ça, elle n’aura pas le choix !

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