J’en ai ma claque. Le matin, je marche…

Excellent, ça !

… chaque jour de la semaine, près de chez moi, une heure, sur une jolie petite route, en Provence.

Veinard. Et, où est le problème ?

J’observe, je regarde, j’admire. Tout autour de moi, des vignes à perte de vue, des oliviers à l’horizon, les Cévennes au bout du bout, des champs de lavande, des pins, des micocouliers, des amandiers, quelques cyprès, les oiseaux, des boites de conserve, des mouchoirs en papier, utilisés ou pas, des mégots, des baskets à peine usées, un fil de fer tordu, un feu arrière de voiture en morceaux, différentes bouteilles, un masque Covid, une vieille ficelle, un sac poubelle, vide, qui attendent que le Mistral les pousse, le tout sur un parcours de 5,3 km…

Mais ça, vous ne pourrez jamais rien y faire. Vous aurez toujours des je m’enfoutistes, obtus, fainéants ou simplement tête en l’air, qui laisseront leurs saloperies sur place !

On l’a déjà dit et nous le dirons encore ici même, si vous ne passez pas derrière ces égoïstes, ces inconscients, il ne faut pas compter sur eux pour conserver leurs saletés, jusqu’à une prochaine poubelle. Le jour où ils voudront bien se rendre compte que les îles de sacs plastic, créées dans nos mers, c’est eux, que la mort par étouffement, de dauphins, poissons, tortues, oiseaux et autres, c’est eux, que la pollution de nos terres, engendrée par ces déchets, c’est eux, rien n’y fera. S’ils le font devant vous, demandez-leur de vous donner la chose qu’ils s’apprêtaient à jeter. Avec un peu de chance, pris sur le fait, ils garderont l’objet pour le mettre dans la première poubelle qui se présentera…

Ou ils vous agresseront…

Si c’est présenté gentiment, sans arrogance, il n’y a pas de raison…

Mon cher Gipeurien, vous voici devenu un écolo, comment dire ?

Ne dîtes rien, la démarche est citoyenne, rien d’autre…

Toujours est-il que le sac vide est vite devenu lourd ! Le temps pour moi de ne laisser pour le lendemain, que les vignes à perte de vue, les oliviers à l’horizon, les Cévennes au bout du bout, les champs de lavande, les pins, les micocouliers, les amandiers, les cyprès, les oiseaux et le sac, plein. L’emporter, à pieds ? Je l’ai laissé, en évidence, en bord de route, qu’un automobiliste bienveillant veuille s’en charger pour le mettre dans la première poubelle venue…

Et donc ?

Ça n’a pas traîné : le lendemain, il n’était plus là…

 

 

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