Et ça recommence !

Pas sûr. Cette fois, par rapport aux gilets jaunes, c’est du réchauffé et les circonstances sont différentes…

Non mais, attendez, on ne va pas épiloguer sur le comparatif gilets jaunes et convois de la liberté ! Les médias le font pour nous, depuis des jours, il n’y a qu’à se servir, tout y est. Par contre, ce qui m’interpelle, c’est l’emploi à tort et à travers du mot liberté !

Pourquoi, “à tort et à travers” ? Ceux qui l’emploient, se sentent obligés de, sont forcés de ou acculés à, etc. Et je ne vois pas en quoi, ils ne pourraient pas employer ce magnifique mot de “liberté”…

Je maintiens “à tort et à travers”. En fait, je vais vous dire : à mes yeux, ils s’attaquent à la liberté !

Parce que, en employant le mot “liberté”, ils s’attaquent à la liberté ?

Absolument. Que mettent-ils dans “leur mot liberté” ? Un objet tout simple: une seringue, enrobée dans un fatras de revendications. Et que prennent-ils pour briser la seringue ? Des Camions. Inspirés par quoi ? Des mouvements de camionneurs, venus de l’autre côté de l’Atlantique. Or, au Canada, il faut le savoir, ce sont ni plus, ni moins que des gens, poussés par une impulsion venue d’horizons de droites diverses, soit conservatrices extrêmes, soit conservatrices sans être extrêmes, soit autonomistes, on le sait maintenant…

Ce qui reste à prouver !

Oh, je pense que l’étau fait plus que se resserrer sérieusement, comme se précise l’idée d’une porosité influente et financière trumpiste, en provenance du pays d’à côté…

Au moins, avec les yellow jackets…

Vous ne pouvez pas dire les gilets jaunes ?

Eux, au moins, on savait que ça venait de l’intérieur. Tandis que là, vous avez des centaines ou des milliers de gens qui se sont lancés dans un truc, dont ils ne connaissent même pas l’origine. Et c’est avec ce genre d’attitude, que vous créez des situations possiblement explosives…

Et, en plus, au nom de la liberté !

Sans compter qu’il faudra m’expliquer quel est le point commun entre le passe vaccinal et le pouvoir d’achat…

La liberté !

Vue par le petit bout de la lorgnette….

?

Mais oui, tel que vous nous le présentez, ce n’est qu’un pan de la définition, aussi bien du mot que du contenu. C’est l’aspect personnel, individuel, avec ces définitions fortes, je vous l’accorde : pas de contraintes, pas de soumissions, de servitudes, de dépendance, venues de quelqu’un, d’un pouvoir ou d’une puissance étrangère. Très bien. Mais, la définition n’est pas complète, si vous n’ajoutez pas le second pan, celui – incontournable – qui indique que l’on n’a pas à porter atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. C’est là où vous pouvez très bien avoir un Risque Majeur, celui de la chienlit. Pour être clair : trouble, soulèvement, voire chaos…

Cela étant, ça peut aussi parfaitement tourner au pétard mouillé, leur histoire…

Quoiqu’il en soit, la démarche est totalement égoïste…

Ou désespérée.

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