Bon, alors ! On a vu que le réchauffement climatique avait participé à l’arrivée du Covid…

De la Covid…

Oui, si vous voulez. Mais, vous disiez, Jefékoa, que l’inverse était possible, à savoir l’influence de la Covid sur le réchauffement ?

Effectivement. Malheureusement, un effet parcellaire, mais tout de même…

Et, c’est quoi un “effet parcellaire” ?

C’est un effet qui n’a qu’un temps. L’an dernier, au moment où des mesures de confinement ont été prises un peu partout dans le monde, il était logique et clair que des retombées positives sur le réchauffement climatique se feraient sentir. Cette période a été un avant goût de ce vers quoi nous allons pour les années futures…

Avant goût éphémère !

Les accords de Paris visaient un prolongement  et un aboutissement réchauffement climat à moins de 2° en plus, si possible 1,5°, d’ici à quand : 2030 ?

Infaisable, alors qu’il avait été prévu que le phénomène des émissions de gaz à effet de serre devrait être calculé à la baisse, de 7,6 % par an, sur cette même période.

Nous n’en prenons pas le chemin et nous sommes plutôt sur 3°.

Je vous passe les prévisions à plus long terme actuelles, qui montrent un cheminement de + 3,2° d’ici à la fin du siècle.

Quand on pense que les accords de Paris ont cinq ans, et que ces cinq années ont été les plus chaudes, jamais connues. Coup de froid !

Ouais, on va dire ça !

Par contre, là où tout le monde commence à se poser des questions, c’est sur la réussite de l’engagement commun à réduire les gaz…

À effet de serre, bien entendu ?

L’ONU estime que si, les États en particulier, voulaient bien tenir compte de l’implication Covid, aussi modeste soit-elle, l’histoire irait dans le bon sens. On pense que l’impact de l’arrêt ou du moins, le fort ralentissement de certaines activités humaines en 2020, aura fait baisser la réalisation de Co2, de quelque chose comme 7 %. Alors, c’est sympa à entendre, sauf que ce n’est que ou c’est déjà 0,01 % de réchauffement en moins, pour 2050…

Ce qui veut dire que, le redémarrage des économies au moment de l’après Covid devra faire preuve d’ingéniosité…

On parle beaucoup de “relance verte”. Le moment est venu, non seulement de s’y préparer, mais de la structurer !

L’engagement des États est formel.

 

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