Ce n’est pas tant la volonté des français que la multiplication des réalisations de risques, qui a fait que la prise de conscience du risque – au moins le naturel – a progressé dans notre pays.

La peur ?

La peur, l’information, l’attention, la réflexion, l’observation, tout ce qui est fait pour participer puis aboutir à une juste prise de conscience ! Quel que soit le déclencheur initial, l’essentiel est que la décision d’un engagement personnel, pris pour combattre le risque, soit l’aboutissement d’une certitude : se préparer, le plus en amont possible, en vue d’une éventuelle Réalisation de Risque…

Psychologiquement et physiquement.

Et si ça passe par des interventions extérieures émanant des pouvoirs publics, à quelque niveau que ce soit ou, d’autres initiatives, privées celles-là, il n’empêche que la vraie décision est d’abord celle de l’individu…

C’est à ce moment que la Culture du Risque intervient, puisque c’est elle qui détient tout ou partie de la connaissance sur le Risque Majeur et qu’à ce titre elle se doit d’apporter les éléments utiles, en faveur de l’engagement.

C’est pourquoi, nous insistons régulièrement sur l’idée de “Dire le Risque” afin de pouvoir en même temps, aider à le prévenir et le combattre.

Se souvenir sert l’exemple : dans le Var, la Plaine des Maures plus précisément, on a vu en 2003, puis 2021, ce que pouvait produire un feu parti de rien pour brûler quelques 8000 ha pour le premier, près de 7000 pour le second. Quand vous voyez le désarroi, la désespérance des habitants de Val-de-Gilly, hameau cerné par le feu, ne voyant aucun secours venir, ne sachant rien ou presque de ce qu’était le possible pour faire face, vous vous êtes effaré. Alors, il ne s’agit pas ici, d’incriminer les soldats du feu ou qui que ce soit, simplement de permettre aux gens de se poser la seule question qui soit : je fais quoi ? Et ça, la prévention, la préparation doivent savoir le dire… 

Tout cela pour se persuader, que les autorités à tous les étages, les relais en particulier bénévoles, les citoyens doivent les uns et les autres converger vers un seul point de départ dans l’approche au Risque : avoir et diffuser la connaissance à seule fin, au bout de la chaîne, de la posséder pour pouvoir agir pour soi et envers les autres.

C’est ce qui a été entamé depuis quelques années et qui doit être intensifié, à chaque niveau de responsabilité. 

La Culture du Risque est en marche !

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