L’écologie, doit-elle être politique ?

Bonne question.

En tout cas de parti pris, c’est fait avec, depuis des décennies maintenant, la gauche qui a mis la main dessus…

C’en est effectivement l’origine, quand quelques personnages un peu fous ou en mal de nature ou visionnaires, on ne savait pas trop, se sont lancés dans une croisade peu ordinaire, afin de stopper net les errances de la “société du gaspillage”, comme ils aimaient à dire. Ces gens auraient été de droite, l’écologie prenait un autre tour…

Si eux-mêmes avaient été à droite sur l’échiquier politique, elle serait de droite ?

Sauf que de ce côté, l’écologie faisait sourire avant de diviser ou, plus exactement, au fil des ans et des catastrophes, avant d’embarrasser…

Mais savez-vous, Messieurs, que le premier Ministère de l’Environnement fut créé par le Président Pompidou, au tout début des années 70 ? Donc, avant bien d’autres. Que dit-il, en 1970 : “La nature nous apparaît de moins en moins comme la puissance redoutable que l’homme du début de ce siècle s’acharnait encore à maîtriser, mais comme un cadre précieux et fragile, qu’il importe de protéger pour que la Terre demeure habitable à l’homme”…

On ne le voit vraiment pas dans cet habit, lui, absorbé par une frénésie de modernisation du Pays dont les quais de Seine à Paris, ont été le premier symbole ! Finalement, en 2002, Chirac rendait un hommage appuyé à celui qui fut son mentor, lorsqu’il disait “notre maison brûle et nous regardons ailleurs”…

Mais, pourquoi Georges Pompidou, aurait-il dû opposer modernisation et écologie ? Heureusement, qu’il n’a rien cédé sur ce terrain : rendez vous compte que l’osmose commence seulement à se créer, cinquante années après. Sinon, nous aurions encore attendu combien de temps ?

Osmose, certainement, mais les partis de gauche et les EELV font ceux qui ne s’perçoivent de rien. Ils continuent leur grand cirque à chaque élection…

C’est ça qui m’étonne et m’énerve : pourquoi cette appropriation ?

Je ne pense pas qu’il faille se prendre la tête : les français voient venir, observent, acceptent ou rejettent, le temps d’une mandature qui donne le ton. Ensuite, ils choisissent. Ainsi, Grenoble a renouvelé, Lyon tente, Bordeaux également, Marseille tousse, Paris chicane et la suite s’écrira…

Mais maintenant, tout le monde se revendique écologiste ou environnementaliste ou naturaliste ou bio ou vegan ou vert…

Le rose, à présent, passe après, vous avez remarqué ? 

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