Je suis perplexe…

Déjà, dites-nous par rapport à quoi ? Sujet perso, pro, sociétal ?

Covid !

Hola, c’est vaste…

Justement, je m’interroge sur l’état de la relation générationnelle, jeunes/vieux…

Vieux. Rien que là, vous êtes déjà, péjoratif…

J’entends dire ces temps-ci, que les jeunes en veulent terriblement aux anciens. Or, j’ai le sentiment que nous sommes hors sujet et que l’on patauge en plein malentendu…

Mais c’est toujours pareil : on veut généraliser des positions totalement personnelles. Dans cette fichue Société, dans laquelle, il faut aller vite, on simplifie, on oublie l’essentiel, à savoir, le plus souvent, l’individu, et on traduit une pensée en la faisant passer par le petit bout de la lorgnette. Du coup, dans les médias, ça se traduit par : “les français pensent, les enfants disent, les ados estiment, les seniors jugent, etc.”. Or, quand vous creusez un peu la question, vous êtes à des années lumière du simplisme ainsi créé…

C’est vrai que lorsque vous globalisez, il n’y a plus de nuance. La brutalité du groupe l’emporte sur la finesse de l’individualité…

Et à terme, vous déformez tout. Revenons à notre idée : les jeunes en veulent aux anciens. De quoi ? D’avoir été et d’être vaccinés en premier et d’être ainsi, protégés, mais surtout, mis en avant, alors que, eux, jeunes, ils rament, souffrent, sont les grands oubliés de l’histoire…

C’est le ressenti, nous sommes d’accord ?

Ressenti qui peut être réel – doit l’être – mais aussi, subjectif ! On sait que la protection de l’ancienne génération a fonctionné, puisque le vaccin obtient d’excellents résultats dans cette tranche d’âge…

Mais c’était aussi les plus vulnérables, d’où la protection prioritaire…

Rappelons qu’il y a un an, le monde ignorait tout de ce virus et qu’il a été immédiatement destructeur chez nos anciens !

Exact. Plus tard, le virus a muté et, dorénavant, le problème se pose différemment. Donc, à l’époque, les jeunes ont estimé ne pas être pris en compte…

Et puis, ils se sont sentis incompris, peu considérés. Au fond, c’est toujours la même réaction : ils sont adultes (!) jusqu’au moment où ils redeviennent très vite enfants. Le schéma est classique… 

Ce qui veut dire que dans la projection qu’ils se font de l’adulte – celui qu’ils pensent être – les vieux sont les empêcheurs et quand leur côté enfant, voire petit enfant, reprend le dessus, le vieux devient le papi qu’on admire. Celui qu’on aime. 

Celui qu’ils voudraient être ! 

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