13 ! Treize soldats, morts pour la France…

Cette guerre, qui n’en finit pas…

Sept années de recherches, de poursuites, de combats. Après les opérations Serval et Épervier, menées tambour battant pour défendre le seul Mali, Barkhane, depuis le 1er août 2014, poursuit la mission, étendue à l’ensemble de la bande Sahara/Sahel. Une zone équivalant à la surface de l’Europe. Difficile…

Pour la petite histoire, apprenons qu’une barkhane (ou barcane), est une dune qui prend la forme d’un croissant allongé. Elle se construit à un endroit où il y a peu de sable, épousant une autre dimension, sous l’effet du vent…

Non seulement, cette guerre n’en finit pas, mais la situation se détériore. Partie du Mali, elle rôde aussi sur le Burkina Faso, le Niger, frappe à la porte du Tchad à l’est, frôle, à l’ouest et au nord, les frontières mauritanienne et algérienne. Des groupes terroristes, émanations de Daesh ou Al-Quaïda, des bandes armées, truands de tout poil, assaillent la coalition G 5, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad, tandis que notre armée, doit pouvoir intervenir sur la totalité du territoire concerné. Elle se trouve, selon le contexte, soit en première ligne, soit en appui aux combattants africains…

En appui ? 

La question n’est pas tant de savoir ce qu’est réellement notre position – sans doute y a-t-il une adaptation à avoir, de la part de nos militaires, en fonction des situations – mais elle est plutôt de savoir si, les 4500 femmes et hommes composant nos forces sur le terrain, vont devoir rester encore de trop longues années, pour défendre le Sahel, terre à haut risque, aux portes de l’Europe. Nous n’y sommes pas seuls, toutefois on se sent seuls…

Il est vrai qu’au delà d’un appui logistique américain comme européen, les autres armées européennes, engagées sur le terrain ne le sont qu’à petite dose ! Quant à l’ONU, que dire ?

Elle trouve le temps long, estimant que des accords vers une paix réclamée, ne vont pas assez vite ! 

Ah, nos diplomates onusiens, on ne les changera pas…

Mais, expliquez-moi, sans nous, qui bloquerait ces djihadistes et autres terroristes, envieux de se structurer pour pouvoir mettre un pied sur notre continent ?

Nos soldats accomplissent leur devoir. Avec détermination…

Trop…

On ne peut pas dire les choses comme ça, même si, on peut penser l’avoir vu encore, voici six jours. Demain, ils recevront les honneurs, de chacun d’entre nous. Ils étaient au combat et sont vraiment morts pour la France. Ce n’est pas un vain mot. Pensons aussi à tous leurs camarades. Ceux qui sont partis, celles et ceux qui restent…   

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