Je suis libre de faire ce que je veux ! Je suis libre de mes choix ! Je suis libre de faire ce que je veux de mon corps ! Je suis libre…

Ça va Gipeurien ?

Oui, pourquoi ? Ce n’est pas parce que je reprends quelques slogans d’une minorité, que je suis déjanté…

De quoi parle-t-on, s’il vous plaît ?

Des maintenant célèbres, antivax ! C’est qu’ils ont une histoire qui dépasse largement le Coronavirus…

De fait, c’est une histoire de toubibs qui ont perdu le sens ou plus exactement, qui ont dépouillé le marketing de son bon sens et habillé la raison de non sens. La lutte anti-maladies infectieuses remonte, d’après ce que l’on sait aux XVII ème siècle en Chine, XVIII ème en Occident. Comme la nouveauté attire souvent la méfiance, le doute, la jalousie, les attaques ont fusé, reposant sur tout et sur rien…

Comme maintenant, avec les dénommés antivax, qui ne font que relayer les interprétations, les fausses nouvelles, les inventions pures et simples dont un nommé Andrew Wakefield, est devenu la figure de proue. Non qu’il soit né avec la campagne 2019, puisqu’il agit depuis 1998…

Mais c’est un toubib britannique qui a été radié ?

Oui, en 2010, après qu’il ait contesté et faussé ce que pouvait être les résultats du vaccin ROR, rougeole, oreillons, rubéole.

Sauf que le mal a été fait et qu’il a encore maintenant ses adeptes…

En tout cas, s’il est vrai que beaucoup réagissent par conviction, d’autres sont plus simplement ce que l’on appelle des fouteurs de merde professionnels, pardonnez-moi ! Il y a ceux qui relaient par peur généralisée du vaccin quel qu’il soit, par croyance en Dieu qui, en tant que Dieu, ne peut pas laisser faire ce genre de chose, par crainte absolue de tout ce qui n’est pas d’origine naturelle, puisque Dame nature n’est que vertu, par certitude que, derrière tout ça, c’est la fin du monde, conçue par l’Homme ou plus simplement que tout cela est fait pour les couper de leur liberté d’être humain en les empêchant de décider eux-mêmes, de ce qu’ils doivent faire d’eux-mêmes…

Sur ce dernier point, ils n’ont pas forcément tort…

Vous plaisantez, j’espère ! Moi, je veux bien, sauf qu’on s’aperçoit que nombre d’entre eux, à force de manquer d’argument valable pour défendre leur position ou parce qu’ils sont obligés de passer par la case hôpital, finissent par se faire vacciner, mais uniquement après avoir vu la mort de près. Ou alors, tout de même, il y en a pas mal qui se disent qu’au final, ceux qui sont vaccinés s’en tirent tout de même mieux et qu’il serait judicieux de rejoindre leurs rangs.

Le problème, c’est que vous aurez toujours les convaincus, voire, les fanatiques…

Dont certains soignants, c’est ça le pire ! 

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