Elle a un genou à terre…

Qui…

La Terre.

Merci qui ?

L’Homme…

Vous ne croyez pas que vous allez un peu vite en besogne ? Pourquoi la traiter plus bas que terre ? Pourquoi l’enterrer aussi vite ? Je suis atterré d’entendre autant de pessimisme et de bêtise mêlés. Vous feriez bien de vous taire !

J’apprécie votre tentative de détournement de constat, par les jeux de mots que vous nous assénez mais, franchement, ce qu’on entend et ce à quoi on assiste depuis des années et en ce moment, ce n’est pas des plus réjouissants ! Lutte contre le Co2 = poussive donc, peut mieux faire, baisse effective de la recherche d’énergies fossiles, chaotique, non dépassement de la barre symbolique de + 1,5° mondialement, d’ici à 2100, c’est mal parti, réduction drastique des transports =…

Là, vous allez dire une grosse sottise…

?

Mais oui, si vous vouliez dire : transports = balbutiements, rien que la pandémie vous apporte un sérieux démenti…

Si on veut faire le point : en gros, le réchauffement climatique, ce sont les gaz dits à effet de serre CO2, CH4 et d’autres qui enferment la chaleur de la Terre et bloquent son évacuation naturelle vers l’espace. D’où l’expression de phénomènes météorologiques totalement hors normes. D’où une ligne rouge à ne pas dépasser en matière de hausse des températures. D’où une adaptation de la Société humaine avec des mesures individuelles ou collectives restrictives et constantes, d’abord recommandées et, depuis plusieurs années, de plus en plus imposées…

Le vrai point de départ d’une réflexion universelle, ce sont bien les accords de Paris ?

Oui, signés fin 2015, après une bonne vingtaine d’années de négociations et une application un an plus tard, aujourd’hui laborieuse. Je rappellerai que l’objectif vise, vous l’avez souligné Gipeurien, à maintenir l’élévation des températures au plus près de 1,5°, en aucun cas, en pensant pouvoir dépasser 2°.

Oui, mais on est tout de même engagés sur une voie, d’abord de prise de conscience mondiale, surtout de la part des peuples…

Plus que des dirigeants, c’est évident…

Il ne faut pas non plus les flinguer d’office. 55 % d’entre eux, au moins, se sont mouillés à Paris pour sérieusement avancer…

Ce qui me fait dire ensuite, que l’espoir est d’autant plus permis qu’ils doivent être aujourd’hui plus nombreux. Les inepties d’un Trump, contredit et stoppé par Biden ou d’un Bolsonaro déstabilisé dans son propre pays, rendent de plus en plus minoritaires les dirigeants peu soucieux de ce qu’il se passe…

Sur ce plan considérons que l’Europe est encourageante avec des décisions positives et une unité dans leur application d’ci à 2030 qui est à observer.  Des visées sur les espaces naturels gérés de manière durable, les sources d’énergie renouvelables soutenues, les quotas d’émissions de gaz à effet de serre fixés, efficacité énergétique développée, adaptation au changement climatique engagé, la technologie des captage et stockage du dioxyde de carbone appliquée et, il y en a d’autres…

Bref, l’Europe, donc la France, bonnes élèves ?

Je serais bien incapable de le dire, mais de gré ou de force, le combat a commencé. Cela étant, j’ai comme l’impression qu’il y a de l’envie…

2030 parlera !

Un commentaire

  1. Bonjour Bernard
    J’apprécie ton site notamment parce qu’il est bien écrit et son sujet est passionnant…
    Il touche un sujet important qu’est la responsabilité et comment on l’assume.
    Dans une entreprise, l’expérience m’a montré que la prudence n’est pas forcément la meilleure solution contrairement à ce que l’on peut logiquement imaginer….Souvent les gens qui la porte sont des vrais freins pour les autres collaborateurs. Mais alors comment assumer les différentes responsabilités ? Ma réponse est la réactivité de l’organisation que l’on met en place qui rend naturellement les gens réactifs eux même.
    Et cette solution a un immense avantage : elle est bonne pour le risque comme pour l’opportunité. Elle peut être défensive comme offensive ! Et adopter cette solution amène un état d’esprit volontaire.
    Qu’en au sujet climatique je suis en train de commencer le livre récent de Picard qui a pour titre Réaliste. Pour le résumé, la solution ne viendra pas de la décroissance (comme le suggère les écolos) mais par le génie humain qui trouve des solutions quand il a le dos au mur. Des solutions qui parfois existent déjà mais qui sont appliquées à d’autres besoins. Je finis ce livre et te dis s’il vaut la peine d’y consacrer du temp
    À bientôt
    Patrick

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