La philosophie…

Encore ?

J’explique : la philosophie a plus d’une corde à son arc et possède entre autres, une double casquette qui nous intéresse au plus haut point, sur le thème du Risque Majeur : la sagesse que nous avons vue la semaine dernière et, le combat que nous pourrions évoquer maintenant, Jefékoa…

Le Risque Majeur est l’adversaire, bien plus : l’ennemi. Le considérer comme tel, est le point de départ de la réflexion. S’il y a des techniques et des apprentissages méthodiques pour l’affronter, avant tout il y a l’humain, l’état d’esprit, le volontarisme, la détermination…

Bon, vous nous dites que c’est une guerre ?

C’est équivalent à une guerre dans la mesure où, en face, on le connait ou pas, il est visible ou pas, on peut l’entendre ou pas et tant d’autres aspects qui en font ce que je considère comme étant un cryptique, puisqu’on le sait planqué, sournois, obscur, arrogant, vous me permettrez d’en passer sans toutefois oublier dormant, si je veux faire référence au site qui, sur sa page d’accueil, le souligne fort justement dans son entrée en matière. Aussi, la philosophie peut fort bien se fondre dans l’idée de combat…

Camus n’était-il pas philosophe de combat ?

Le premier d’entre autres, si vous m’autorisez l’expression ! 

Bien entendu, mais ne nous éloignons pas de notre sujet…

Je souhaitais seulement rappeler l’existence de cette notion de philosophie de combat, au travers de celui qui en fut l’une de ses grandes figures…

Lutter contre le Risque Majeur est un combat différent, également imprégné de liberté mais, tout autant permanent, aussi bien au niveau de l’esprit je l’ai dit, que du corps. En premier lieu, il s’agit de se positionner, devant cette notion du combat. Ce qui devient une affaire de raison, à savoir : “devant le Risque, vais-je ou non entamer un questionnement sur moi ?” ce qui devra nous amener à décider de ce que nous voulons, pour nous, pour les autres. Se défausser ou s’engager ? S’en foutre – en comptant secrètement sur l’autre – ou accepter de prendre conscience, pour savoir mieux agir ensuite ? Un raisonnement extrêmement délicat et complexe à mener car humain et, d’abord, profondément personnel…

Liberté de choix. Justement, vous touchez là, à l’intime, au seul fait de ne pas tricher sur le “qui suis-je réellement” ?

Et puis, au-delà de tricher, encore faut-il savoir répondre au “qui suis-je ?”, parce qu’il ne s’agit pas de s’inventer, mais de diriger sa recherche en profondeur et en toute sincérité…

Ce peut être un long travail, mais c’est en même temps une révélation nécessaire – qui sait ? – et, pas uniquement par rapport au Risque Majeur. En tout cas, c’est le premier combat. Ensuite, il en existe un second, tout aussi difficile, qui est celui de mener son travail de connaissance du Risque, de fouille de ce qu’il est, de définition de notre engagement personnel, de participation à la lutte commune contre lui. C’est prendre des résolutions justes pour, au final, ne retenir que les bonnes initiatives.

Vous êtes gentil, mais on part de quoi ?

De l’existant ou de rien !

Du Risque : connu parce que répertorié, suivi et déjà pourchassé ou, inconnu parce que totalement inattendu, donc totalement ou pour partie, imprévisible…

Ça ne m’avance pas vraiment. Rusé le Jefékoa, il botte en touche ! Plutôt filou…

Je vais le dire autrement : suivre la voie de la sagesse pour prendre conscience, observer, réfléchir, enquêter, se construire, savoir, réussir. Maintenant, si vous préférez, retenons la démarche ampliative suivante, issue des mêmes mots : suivre la voie de la sagesse pour prendre conscience, prendre conscience pour observer, observer pour réfléchir, réfléchir pour enquêter, enquêter pour se construire, se construire pour savoir, savoir pour réussir… 

Et, je termine : réussir quoi ? Son combat face au Risque Majeur…

Plutôt philo !

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