La Religion.

Houla ! Sujet pour le moins délicat…

Et encore plus, dans la réflexion Risque Majeur !

Mais comment aborder et cerner un thème aussi vaste que débattu depuis des siècles à travers le monde, en le limitant au seul Risque Majeur ?

“Oh, mon Dieu !” + “Mon Dieu, aidez-moi !” + “Merci, mon Dieu”.

Pardon ?

Reportez-vous au site. Je parle de trois expressions clé, que l’on retrouve régulièrement sur un parcours de Risque Majeur, dans ses trois temps forts qui sont les temps du déclenchement, de la réalisation et de l’après.

?

Sur la phase déclenchement du Risque, on entend toujours “Oh, mon Dieu !” (remémorez-vous des images TV avec le “Oh my God !” lors de l’attaque des twins à New York, le 11 septembre 2001), sur le pic réalisation, combien de personnes en difficulté, pire, en souffrance pensent ou lancent, sereines ou en panique, le “Mon Dieu, aidez-moi !” et, dans l’après-événement, nombreux sont ceux qui prient le Ciel, sur l’immédiat ou plus tard peu importe, avec “Merci, mon Dieu”. 

D’accord. Ce sont effectivement trois phases marquantes par leur contenu quasi insoutenable, que l’on pourrait résumer par : effarement, désarroi, reconnaissance.

C’est vrai, mais quand on a dit ça, qu’est-ce qu’on en tire ?

La réflexion qui me vient peut paraître primaire. Pourtant, elle est primordiale pour le croyant…

Pourquoi “pour le croyant” ? Parce que l’autre, le non-croyant ou le sceptique, il n’a pas ce même ressenti ?

Ce n’est naturellement pas ce que je dis et vous le savez parfaitement. Le croyant vit avec une certitude, sa croyance en Dieu. Pris dans une réalisation de Risque, elle va l’amener à être saisi par un réflexe, puis une délivrance : réflexe avec “Oh, mon Dieu !”, “Mon Dieu, aidez-moi !”, délivrance avec “Merci, mon Dieu”, on l’a vu. Là où il existe un obstacle pour lui, c’est dans sa réaction, parce qu’elle dépend de deux types de comportement possibles. Soit, il pense que tout est écrit à l’avance, soit il estime avoir une carte à jouer, sa propre carte. En d’autres termes, il se laisse porter ou il tente d’avoir prise sur l’événement. La conclusion ne sera pas forcément la même ! Quant à l’athée ou l’agnostique, pour vous répondre Gipeurien, il est tout aussi capable d’appeler Dieu, du moins, celui qui, de croyant, à un temps donné de sa vie, est devenu athée. L’autre aura peur ou sera serein, sans doute selon le regard porté derrière lui…

Vous voulez dire, son propre vécu ?

Oui, mais croyant ou non, je suppose que ce regard derrière, est le même ?

Si le regard est le même, la conclusion est différente. Il y a celles et ceux qui pensent que ça s’arrête là et, celles et ceux qui atteignent le seuil de l’espérance…

Ça peut interpeller, évidemment !

À moins que Voltaire ne vienne les inspirer :                                                                                                                                                                                                 

L’Univers m’embarrasse et je ne puis songer

Que cette horloge existe et qu’il n’y ait point d’horloger.

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