Le Dupont de Ligonnès arrêté à Glasgow, après avoir été Dupont de Ligonnès quelques heures, est passé par la case Dupont ou Dupond ou Ligonnès, avant, finalement, de ne pas du tout être le Dupont de Ligonnès que les policiers espéraient, que les médias annonçaient…

Naturellement !

et n’est, finalement pas non plus, le Dupont de Ligonnès, transformiste que tout le monde attendait.

Comme aurait dit le Président bien-aimé des français, du moins ces derniers jours : « Elles font pschitt ! »

Oui, les recherches font pschitt ! Et, parallèlement, les policiers écossais – britanniques, en tout cas, je le rappelle, jusquà nouvel ordre – nous font revivre les plus belles pages de gloire de leurs chapeaux melons, si magnifiquement portés par l’agent bien connu des services de Sa Majesté, John Steed ou par les célèbres Dupont & Dupond, même si leur histoire est belge…

Pardon, mais ou allez-vous en évoquant cette affaire et les répercussions, pour le moins hasardeuses qui en résultent ?

Vous avez raison, nous ne sommes dans notre registre habituel du Risque Majeur. Pourtant, je tire un fil, qui s’en rapproche sérieusement, au travers d’un mot : l’emballement.

Vous voulez dire que l’affaire de Glasgow, est, à une échelle individuelle, ce qu’est ou peut être, le traitement massif d’un événement majeur. C’est bien ça ?

Mais, vous n’avez pas à aller bien loin … Dans l’histoire du faux Dupont de Ligonnès, vous avez un événement : la reconnaissance d’un individu par une Police à l’international… Ce point est important, car les policiers qui interviennent, doivent informer et faire appel à la Police française, pour progresser dans l’enquête. Ils ont d’abord une certitude qui s’infirme ensuite, avec le relevé et la comparaison des empreintes digitales, en même temps que la prise en compte de témoignages, mais l’info est lancée. Jusqu’à ce que l’ADN relevé sur la personne, confirme l’erreur. 

Qu’est-ce qui déclenche l’emballement ?

L’échange de Police à Police. Et le suivi médiatique. Tout ce serait passé sur le Territoire National, la démarche allait plus vite, restait discrète, le monsieur arrêté partait rapidement, avec de plates excuses…

Je ne vois toujours pas la relation au Risque Majeur ?

Vous avez, dans les deux cas, un événement. Dans les deux cas, vous avez l’emballement médiatique. On n’informe pas, on occupe le terrain. Monsieur tout le monde évoque le sujet, donne son avis, sait – et oui, il y en a toujours qui savent quand les autres s’interrogent – et, au final, rapidement ou beaucoup plus tard en général, après enquête, on finit par connaître la vérité. Sauf, que vous avez toujours ceux qui n’en démordent pas et savent que la vérité est ailleurs. Alors, parfois, c’est peut-être vrai, mais globalement, on finit toujours par savoir. En terme de Risque Majeur, vous avez un exemple tout fait : celui de Rouen avec Lubrizol. Au départ, l’événement se réalise : l’incendie de l’usine. Presqu’aussitôt – sous réserve et encore – on apprend qu’il n’y a pas de danger. Vous avez vu le barouf, lorsque cette info est tombée ? « Pas possible, ce n’est pas vrai, parce que… on nous ment, c’est faux, le gouvernement nous promène, tous les mêmes », bon, le circuit habituel…

Je ne veux pas semer la zizanie, mais tout cela me semble, je dirais, naturel et pas forcément déplacé…

D’accord. Mais quand vous avez des résultats d’enquêtes et de tests qui, les uns succédant aux autres, apportent preuve sur preuve pour signifier, qu’il n’y a rien à craindre, il ne serait peut-être pas que stupide, que chacun admette le vrai et non ce qu’il veut entendre ou voir…

Cela étant, il me semble que maintenant, quelque trois semaines après, bien des voix sceptiques ou douteuses se sont éteintes.

Il ne reste plus que les conspiratrices, toujours les mêmes et puis c’est tout…

Sans oublier ces gens qui, indéfectiblement, maintiennent que la Terre est plate et que l’Homme n’a jamais marché sur la lune !

Ouais, comme les gilets jaunes. Il reste quoi ? Ceux qui ne cherchent qu’à déstabiliser les institutions de la République. On ne joue plus dans la même cour…

Il faut reconnaître que les Dupon t ou d, avec les autres, sont sagement rentrés à la maison.

Pour le moment…

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