Depuis, plusieurs jours, on entend parler du phénomène cévenol, dans les médias..

Pour une fois, à juste titre…

Oh, Gipeurien, ne remettez pas le couvert avec vos critiques médiatiques systématiques…

Le premier épisode cette année. C’est souvent une période, pour le moins délicate, pour l’axe Sud du pays…

On peut même dire qu’il arrive à être dramatique, certaines années…

Oui, justement, j’ai l’impression qu’au-delà de l’impondérable, des leçons ne sont absolument pas retenues. Et, pourtant, il y a souvent, trop souvent, des victimes !

On est, sur ce sujet comme sur d’autres, avec un rapport des gens, au Risque Majeur, qui est encore au niveau de l’inconscience générale et individuelle. C’est déroutant, vraiment ! Tenez, j’ai assisté, samedi matin, à une scène qui aurait pu très mal tourner… Avec mon épouse, nous avons assisté au sauvetage d’une jeune fille qui, avec d’autres personnes, étaient partis nager, alors que la mer était – signe précurseur du phénomène cévenol – déjà sérieusement démontée. Je sais qu’il ne s’agit pas là d’un Risque Majeur, en tant que tel, mais je trouve qu’il est symbolique d’un phénomène au quel on assiste trop souvent…

La banalisation du risque qui, multipliée par xxx, aboutit à créer un événement boule de neige, vous avez raison…

Comme les noyades estivales !

Exact. Mais continuez, Hon-Sépa

En fait, elle n’arrivait pas à revenir vers la côte. Heureusement, d’abord, elle avait l’air de bien savoir maîtriser ses temps de nage et de repos, donc il ne devait pas y avoir de place pour la panique, ce qui est primordial. Ensuite ses copains, copines, l’ont vite soutenue. Mais, on voyait bien que, tout en se relayant, l’affaire était loin d’être pliée, car eux-mêmes étaient pris dans l’engrenage. Alors, d’autres personnes sur le bord, s’agitaient, on a compris qu’il fallait appeler les secours, ce que nous avons fait aussitôt. Des pompiers sont arrivés deux minutes après. D’autres ont été là dans les cinq minutes suivantes. Et puis, ensuite, trois autres véhicules dont un avec plongeurs, sont arrivés…

Et comment s’est terminé l’histoire ?

Le premier pompier sur le lieu, a plongé et il l’a amenée, au plus près, sur les rochers. Bon, elle était à une cinquantaine de mètres du bord, mais ça aurait pu être suffisant… Nous étions assez loin et en hauteur, donc nous ne pouvions rien faire, si ce n’est appeler le 112 ! 

Un événement qui se termine bien, mais événement, tout de même. À faire connaître, à intégrer, à ne jamais oublier. Puis, une nouvelle fois, un remerciement aux Secours… Et la leçon de tout ça : réfléchir, bien se connaître avant de se mettre dans une situation délicate. Compter sur soi…

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