Il faut Dire le Risque. Je parle ici, du Majeur !

Surtout pas…

Disons plutôt, qu’il faut le Dire, tout en ne le disant pas. D’abord, tout dépend du public auquel vous vous adressez. Ensuite, cela dépendra du contenu que vous mettrez dans votre “Dire” !

Concernant la première question, je parle du Grand Public, du citoyen, de l’individu toutes Catégories Socio Professionnelles confondues, telles que les entend l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques). Pour la seconde, tout est équilibre entre ce qu’est l’information et l’inconnue de la réaction. C’est à dire, ce qui peut enclencher ne serait-ce qu’un frémissement de panique, sachant que l’imagination et la désinformation vont très vite en besogne…

Précisons que l’INSEE est un organisme d’État qui analyse la structure du marché, en regroupant les ménages selon des caractéristiques socioprofessionnelles communes comme l’activité, la profession. Cela étant précisé, nous avons affaire avec l’Humain. Aussi, il me semble que le sujet est suffisamment sensible pour ne pas être, je ne vais pas dire abordé, en tout cas développé plus qu’il ne faut. A minima…

Mais, vous oubliez une notion qui est celle de la responsabilité ! On doit en parler ou, pour le moins, faire appel à la responsabilisation de chacun. Prenez un exemple – attention, comparer n’est pas assimiler – : quand, après un fait de violence entre jeunes, on évoque la responsabilité des parents, c’est bien que nous sommes toutes et tous, à devoir assumer notre part de responsabilisation. Maintenant, reste à préciser ce qui rapproche ou éloigne l’une de l’autre, en d’autres termes, ce qu’est le rapport responsabilité/responsabilisation. Ce n’est ni le lieu, ni le moment, ici…

On peut néanmoins établir, que la responsabilité est une phase d’obligation ou d’exigence morale pour l’individu, quand la responsabilisation est une phase active vers la responsabilité ou la prise de responsabilités. La première est personnelle, la seconde part de l’extérieur pour venir vers soi…

Il y a pas mal de subjectif, dans tout ça…

Justement, permettez-moi de botter en touche pour le moment. Mais, nous pourrons y revenir, l’explication s’avérera utile. Reprenons avec notre Dire. Pour cerner vos points de vue, la problématique me semble être le niveau d’acceptation, d’interprétation et de compréhension de ce qui est énoncé. Les profils de vos récepteurs sont multiples et le difficile réside dans la façon dont ils vont recevoir vos propos, aussi bien Monsieur V que Madame W, que le Jeune Homme X ou Mademoiselle Y. Et je ne vous parle pas de l’enfant Z ! La palette est large, plus que large. Aussi, également là me semble-t-il, ce qui me paraît le plus judicieux concernant le Risque Majeur, c’est que, l’énoncé soit défini comme étant une généralité porteuse d’un essentiel, qu’il soit fixé, pour progresser ensuite à l’aide d’un système contre-pyramidal, c’est à dire, qu’il aille de la pointe vers la base, en ayant la possibilité de multiplier les explications, étape après étape. Plusieurs intervenants – triés sur le volet, attention ! – prendront donc le relais, au travers de campagnes d’explication, missions précises de développement des sujets à traiter, en fonction à chaque fois d’une prise en compte d’un public préalablement défini. Je sais, facile à dire, pas facile à faire… 

Oui, mais c’est certainement une piste. D’ailleurs, elle nous ramène aux CSP de l’INSEE…

La Communication au service de la Connaissance ! Messieurs, à vos tableaux, vos chiffres, vos courbes et camemberts, mais avec une bonne dose d’humanisme, s’il vous plaît…

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