Gipeurien ! Hon’Sépa ! Vous pouvez venir ? 

Oui, Jefékoa…

J’aimerais évoquer un point avec vous… 

A vos ordres, mon Colonel !

Heu… intéressant ! 

Ça vous donne des ailes ?

Non, mais, peut-être des idées…

Au sujet des attentats et, au-delà des débats qui animent la Société, du jeu des questions/réponses de nos gouvernants et opposants, des Présidentielles qui pointent le nez, vous avez remarqué, je pense, que le problème des fameux Fichés S, est au centre des discussions et qu’il n’y a toujours pas de solution sur la façon d’approcher le problème… 

Houlà, c’est qu’il faudrait avoir les tenants et les aboutissants du dossier, pour énoncer telle ou telle approche ! 

Sans compter qu’ils sont relativement nombreux et chacun restant certainement, un cas particulier…

Si j’ai bien entendu le Premier Ministre, ils seraient réellement de l’ordre de 20 000. C’est ce chiffre qui m’a fait faire une projection. 

Et il y a des femmes… On vient d’en avoir la démonstration avec la voiture aux bouteilles de gaz !

Oui. Par contre je ne connais pas le ratio ! Quoiqu’il en soit, plutôt que de réfléchir autour de l’idée de création ou non de centres de rétention, ouverts ou fermés, je voudrais que nous commencions à débattre ensemble, d’une autre approche. 

D’après la Loi, on sait que les personnes pouvant faire l’objet d’une fiche S sont celles « faisant l’objet de recherches pour prévenir des menaces graves pour la sécurité publique ou la sûreté de l’Etat, dès lors que des informations ou des indices réels ont été recueillis à leur égard ». On sait également que celles qui nous concernent au premier chef, sont les fiches S 14, chiffre de reconnaissance des combattants djihadistes revenant de Syrie. Le fichier S est Européen et ses fichés n’ont pas à être obligatoirement suivis ou mis sous surveillance par les autorités…

Déjà, il faudrait connaître le chiffre exact de Fichés S 14. Est-ce à eux, auxquels le Premier Ministre faisait allusion ?

Non, il précisait qu’il y en avait 10.500 appartenant à la mouvance islamique et la radicale ou en lien avec l’une ou l’autre. Mais le problème réside surtout dans le fait que la Fiche S donc, a fortiori la 14, ne représente qu’un rôle d’alerte lors d’un contrôle, par exemple. Donc, dans le fameux cadre de l’État de droit, si cher à notre actuel Président, on ne peut arrêter et encore moins expulser un Fiché S !

Bon, au vu de cet exposé, pour les lecteurs de notre blog, nous, on fait quoi ?

On prend un peu de temps, on cogite et on essaie d’apporter notre pierre à l’édifiche !

D’accord, maintenant que nous avons posé le postulat, vous commencez par vous reposer et on revient sans tarder…

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