Génial ! 

Houla ! Je crains le pire…

Pas du tout… bientôt, l’Île d’Elbe et la Corse ne formeront plus qu’une seule entité : elles seront reliées l’une à l’autre, avant de toucher le continent… et, le tout grâce au plastique…

Mais, Jefékoa, faites quelque chose… il faut lui donner un calmant… il part à la dérive !

Le plastique, pas lui ! En fait, il énonce malheureusement une vérité. Elbe et Corse constituent à cet endroit, une forme de goulot dans l’immensité méditerranéenne. Du coup, sur plusieurs kilomètres – je dis bien : « plusieurs kilomètres » – s’est formé comme un bouchon géant, dessiné  par une accumulation de plastiques venus de nulle part et d’ailleurs, en dérivant sur l’eau. Et on ne peut rien faire, si ce n’est observer le phénomène, jusqu’à ce que la dérive naturelle de ce stockage ne se déplace, avant de s’étaler par plaques multiples, plus ou moins consistantes, qui, sous la pression des vents et des courants, partiront un peu dans tous les sens. Alors, sous forme de déchets multiples, elles aborderont nos côtes ou s’enfonceront dans l’eau pour ne plus être que des particules diverses, pouvant aller jusqu’à ne plus être visibles à l’oeil nu, mais restant néanmoins, une pollution totalement néfaste pour l’environnement.

Attendez, vous voulez dire que des millions…

Non, des milliards…

… de particules plastiques, se baladent dans et sur les mers et océans ?

Absolument. Alors, la dissolution peut prendre quelques jours ou quelques mois concernant le désengorgement, mais, le principe reste le même, à savoir un principe, heureusement, éphémère mais, totalement réel…

Ce qui veut dire, qu’en attendant, la flore et la faune marines souffrent du phénomène…

Re-absolument !

Et nous, je veux parler des humains que nous sommes, on fait quoi ?

Ou bien, nous regardons les baleines, dauphins et autres animaux marins, échouer sur nos côtes, à force d’avaler toutes nos saloperies rejetées en mer. Ou bien, à court terme, nous nous décidons à ne plus prendre nos mers et océans pour des poubelles et, à plus long terme, nous nous appliquons à ne plus produire de plastiques.

Bonne idée. On s’y met ? 

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