Le loup, tout, sauf courageux, ne mange pas de porc. Qu’il dit ! Les trois petits cochons, à la tête d’un État, la France, peuvent vaquer à leurs occupations. Le premier, fin politique, (il n’est pas du signe de la Balance ?), le deuxième, adepte des coups de menton saillants et le troisième, faux rond, spécialiste du « circulez, il n’y a rien à voir », le savent.

Ils sont à la tête de l’État. Ce sont eux qui possèdent les cartes. Donc ils savent tandis que les autres, quelqu’ils soient, quoiqu’ils disent ne connaissent rien. Un président de commission parlementaire en a fait les frais, il y a peu et peut en témoigner, lui, avec d’autres, qui osent dénoncer des failles dans le système de sécurité de notre Pays.

Ainsi, ils vont vous dire, qu’aucun de leurs prédécésseurs, n’a fait autant qu’eux pour protéger les français. Ben, oui ! Les attentats qui se succèdent, c’est maintenant. Sept en 18 mois. Le loup qui agit, c’est maintenant. Même si c’était trop avant, nous n’étions pas en guerre. Les fous de Dieu de l’époque étaient, le plus souvent, assez vite détruits.

Le loup le sait, qui est en train de faire beaucoup de mal à un peuple, qui, si rien de plus – de sérieux – n’est fait, va très vite se diviser.

Les trois petits cochons amusent la galerie en organisant réunion sur réunion. Ils agissent… Ils vont consulter les États Majors, rencontrer les oppositions. Il n’y a pas lieu de les rencontrer, il y a lieu de travailler avec. Mais non, ne pas perdre ses prérogatives. Le gouvernement gouverne. Les français et d’autres meurent sur notre territoire, souffrent, montrent leur colère – et au lieu de discutailler sur la véracité des colères, au prétexte que c’est organisé – sans doute ferait-on mieux d’écouter celle qui est ancrée, à présent, en chacun de nous, aux côtés de la douleur, du besoin de vérité, de la demande de protection. « Ce que nous demandent les français… ».

Nos trois petits cochons sont, chacun, dans leur grande maison. A l’abri. Protégés. Certes, ils travaillent. Heureusement, ils n’en sont pas à dire que les autres ne faisaient rien avant. Pas encore. Les rois fénéants, l’image a déjà été prise. Ils considèrent comme exploit, le fait d’avoir empêcher d’autres attentats. Vrai : bravo à nos services. Question : les mailles du filet sont-elles suffisamment serrées ? Parce que, le bon peuple en a marre du « c’est abject, c’est inqualifiable, c’est inacceptable. Nous allons, nous allons, nous allons… ». Ils vont. Le pire, entendu : « C’est un attentat effroyable et tragique !!! » Dixit, une ministre. Le poids des mots…

Bien sûr que ce n’est pas simple.

Déjà, à l’extérieur, plutôt que de taper sur la gueule du loup, ne peut-on taper sur le loup, totalement ? L’aviation, c’est une chose. Pourquoi, pas d’intervention au sol, avec les alliés dans la Région et il y en a ?

Pourquoi internet, est-il toujours disponible pour le loup ? Couper les lignes, les relations, pas possible ?

Les trois petits cochons sont démocrates. Et le premier d’entre eux a déclaré l’État d’urgence. Qu’en font-ils ? Ils sont à la tête d’un État en relation à d’autres États. L’ennemi commun, c’est le loup. Les aviations des Pays ont trouvé un système de fonctionnement. Ce qui est possible dans les airs, ne l’est pas sur terre ?

La colère, la douleur, le besoin de vérité, de protection… l’incompréhension.

Le loup, contrairement aux trois petits cochons, a du temps devant lui, si rien ne change. Et l’extension (?) ou le prolongement de la lutte dans le cadre de l’État de Droit, on ne peut qu’être d’accord. A condition de faire bouger les lignes de l’État de Droit. Réellement.

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